Le “Made in France” est souvent un gage de qualité et de savoir-faire. Pourtant, derrière certains drapeaux tricolores et slogans marketing se cache une réalité bien moins reluisante : le francolavage.
Cette pratique trompeuse fait passer des produits étrangers pour français, brouillant les pistes pour le consommateur et pénalisant les entreprises qui produisent réellement sur le territoire.
Une alliance inédite entre technologie et citoyenneté
Pour lutter contre ce phénomène, la Fédération Indépendante du Made in France (FIMIF) et l’application Better Things ont décidé de joindre leurs forces.
Leur partenariat, officialisé le 8 novembre au salon MIF Expo à Paris, vise à mettre la technologie au service d’une consommation plus transparente.
Concrètement, les utilisateurs de Better Things pourront désormais signaler rapidement tout produit suspect de francolavage directement depuis l’application.
Ces signalements sont ensuite transmis à la FIMIF, qui se charge de les vérifier et d’alerter les autorités compétentes.
Comment fonctionne Better Things
Lancée en 2025, l’application permet, en un simple scan :
- d’identifier le pays d’origine d’un produit non alimentaire ;
- de comprendre le contexte social et environnemental du pays de production ;
- et d’interpeller anonymement les marques pour encourager la transparence.
Ce dispositif s’inscrit dans une logique de consommation responsable et donne aux citoyens un rôle actif dans la protection du savoir-faire français.
Un enjeu économique et citoyen
Le francolavage ne trompe pas seulement le consommateur : il fragilise les entreprises locales et peut mettre en danger des emplois.
En permettant à chacun de signaler les abus, la FIMIF et Better Things créent une véritable communauté de vigilance autour du “fabriqué en France”.
Vers une consommation plus engagée
Cette initiative montre qu’il est possible d’allier technologie et engagement citoyen. Plus qu’un simple outil de signalement, elle transforme le consommateur en acteur actif de la protection du savoir-faire français.
À l’heure où les produits étrangers se parent parfois de drapeaux tricolores pour séduire le marché, ce type de dispositif pourrait bien devenir un réflexe quotidien pour qui veut consommer malin et local.
En donnant à chacun la possibilité de vérifier et de signaler, cette alliance contribue à redonner confiance dans le Made in France et à soutenir les producteurs qui misent sur la qualité et la transparence.




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