Journée mondiale de « la petite mort » le 21 décembre ! Et contrairement à ce qu’indique son nom, vous en raffolez

Journée mondiale de « la petite mort » le 21 décembre ! Et contrairement à ce qu'indique son nom, vous en raffolez

Chaque année, à l’approche du solstice d’hiver, une journée singulière attire l’attention sur un sujet aussi universel que mystérieux : l’orgasme.

Entre initiatives militantes, découvertes scientifiques et débats culturels, cette célébration internationale invite à explorer les multiples facettes du plaisir, de la santé sexuelle et de l’égalité.

L’occasion de lever le voile sur des tabous persistants, de questionner les inégalités et de s’interroger sur la place de l’orgasme dans le bien-être individuel et collectif.

 

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Un rendez-vous qui, en 2025, suscite plus que jamais curiosité, réflexion et engagement.

Origines et objectifs de la Journée mondiale de l’orgasme

Initiée le 22 décembre 2006 par les militants pacifistes américains Donna Sheehan et Paul Reffell, la Journée mondiale de l’orgasme coïncide chaque année avec le solstice d’hiver, symbole de renouveau.

Portée par le mouvement Global Orgasm for Peace, cette initiative invite les individus du monde entier à vivre un orgasme simultané, dans l’espoir de générer une énergie collective propice à la paix.

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En collaboration avec des institutions scientifiques telles que le projet Noosphere de l’université de Princeton, les fondateurs défendent une philosophie pacifiste : ils estiment que la diffusion de pensées positives liées au plaisir sexuel peut contribuer à réduire l’agressivité et favoriser l’harmonie mondiale.

La « petite mort » : entre extase et finitude

L’expression « petite mort », attribuée au chirurgien Ambroise Paré au XVIe siècle, illustre la dimension symbolique de l’orgasme, oscillant entre Eros (pulsion de vie) et Thanatos (pulsion de mort).

Physiologiquement, l’orgasme provoque une montée du rythme cardiaque, des contractions musculaires et une stimulation intense des circuits cérébraux du plaisir, suivies d’une sensation de lâcher-prise.

Rarement, l’orgasme peut mener à l’épectase, c’est-à-dire à la mort subite lors de l’extase, comme ce fut le cas pour Attila ou le président Félix Faure.

Ce phénomène demeure exceptionnel, représentant environ 0,2 % des décès soudains, et touche majoritairement les hommes selon les études récentes menées au Royaume-Uni.

Inégalités, santé sexuelle et éducation : des enjeux contemporains

Aujourd’hui, l’orgasme demeure un marqueur d’inégalités, notamment à travers le « gap orgasmique » qui persiste entre les genres.

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Selon une étude Ifop, 20 % des Françaises n’auraient pas connu d’orgasme au cours de l’année écoulée, un chiffre révélateur de la prévalence de troubles comme la dysorgasmie ou l’anorgasmie, affectant principalement les femmes.

 

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Ces disparités s’expliquent en partie par le manque d’éducation sexuelle, la persistance des tabous et une méconnaissance du plaisir féminin.

Pourtant, les bénéfices de l’orgasme sur la santé globale, réduction du stress, amélioration du sommeil, bien-être psychologique, sont largement documentés.

J’ai longtemps cru que mon plaisir n’était pas important. Comprendre que l’orgasme est aussi un enjeu de santé m’a aidée à me libérer des tabous et à mieux communiquer avec mon partenaire.Catherine, 34 ans, enseignante

Promouvoir une sexualité épanouie passe ainsi par l’information, la déconstruction des stéréotypes et l’accès à des ressources adaptées.

Modalités de célébration et perspectives d’évolution

La Journée mondiale de l’orgasme se distingue aujourd’hui par une pluralité d’initiatives, allant de moments intimes à des actions collectives.

Ateliers, conférences et campagnes de sensibilisation sont organisés par des associations et professionnels de santé pour promouvoir l’éducation sexuelle, le consentement et la diversité des expériences.

Les réseaux sociaux et plateformes numériques jouent un rôle croissant dans la diffusion de contenus pédagogiques et inclusifs.

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À l’avenir, cette journée pourrait s’inscrire davantage dans une dynamique d’ouverture, en intégrant les enjeux de sexualité positive, d’égalité et d’inclusivité, tout en s’appuyant sur les avancées technologiques pour toucher un public plus large et déconstruire durablement les tabous.

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Clémence est rédactrice indépendante, spécialisée dans les sujets de société, d’environnement et de culture contemporaine. Diplômée d’un master en journalisme, elle a collaboré avec plusieurs médias en ligne avant de rejoindre l’équipe éditoriale du site Redac.info.

Curieuse du monde qui l’entoure, Clémence explore au quotidien les thèmes qui façonnent notre époque : transformations sociales, enjeux écologiques, initiatives citoyennes, découvertes culturelles ou encore évolutions du travail.

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