C’est dans le cadre prestigieux de la Bourse de Paris, au siège d’Euronext, que l’IGSF (International Group for Sustainable Finance) a officiellement lancé la norme AML 30001, nouvelle référence mondiale en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Un moment fort, qui marque une étape décisive dans la structuration de la finance durable et éthique, au cœur d’un contexte géopolitique et économique particulièrement sensible.
Une réponse internationale face à la montée des risques
Depuis plusieurs années, les menaces liées à la criminalité financière se multiplient : flux de capitaux opaques, prolifération des cryptomonnaies, sanctions économiques renforcées… Les institutions financières se retrouvent en première ligne pour détecter et prévenir ces dérives.
C’est dans ce climat que la version 2025 de la norme AML 30001 voit le jour.
Fruit de plusieurs années d’expérimentation et d’ajustements, elle s’aligne désormais sur les meilleures pratiques internationales et les dernières exigences du nouveau cadre législatif européen LCB-FT (Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme), adopté en 2024.
Une certification pour restaurer la confiance
Concrètement, cette norme permet aux banques, institutions et professions exposées de prouver la robustesse de leurs dispositifs de contrôle.
Objectif : renforcer la confiance entre acteurs économiques et rassurer les régulateurs, investisseurs et citoyens.
Elle repose sur une logique de certification indépendante, délivrée par des organismes habilités, parmi lesquels COFICERT et IFACI Certification, déjà pionniers dans le domaine.
La certification AML 30001 atteste que l’institution est capable d’anticiper et de contrer efficacement les risques financiers liés au blanchiment et au terrorisme.
Une initiative portée au plus haut niveau
L’événement de lancement, organisé à Euronext, a réuni des figures internationales de la régulation et de la finance durable : représentants de l’OCDE, de la Banque mondiale, de la Commission européenne, ainsi que des délégations venues d’une vingtaine de pays.
Aux côtés de Véronique De La Bachelerie, présidente de l’IGSF, figuraient notamment Christian Levesque, ancien président de délégation ISO, et Isabelle Schoonwater, procureure générale de la République et présidente de la Commission AML.
Tous ont salué une avancée stratégique vers une finance plus sûre, plus transparente et plus responsable.
Vers une finance plus éthique et résiliente
Au-delà de la technique, la norme AML 30001 s’inscrit dans un mouvement global : celui d’une finance durable qui refuse la complaisance face aux dérives économiques.
Elle offre un cadre opérationnel solide à ceux qui souhaitent conjuguer performance et intégrité.
En harmonisant les pratiques et en renforçant la transparence, l’AML 30001 contribue à restaurer la confiance dans le système financier mondial, un enjeu majeur dans une économie globalisée.
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