Chaque année, le 5 novembre, la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis attire l’attention sur un phénomène naturel rare mais potentiellement dévastateur.
Cette mobilisation internationale vise à renforcer la culture du risque et à encourager la préparation des populations côtières face à la menace des tsunamis.
À travers des initiatives innovantes, des exercices d’évacuation et des campagnes de sensibilisation, l’événement met en avant l’importance de l’alerte précoce, de la coopération et de la résilience collective.
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Prévenir, informer et agir ensemble : autant de leviers essentiels pour protéger les vies et bâtir des communautés plus sûres.
Origines et enjeux de la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis
La Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, célébrée chaque 5 novembre depuis 2015, a été instaurée par l’ONU pour renforcer la culture du risque face à ces catastrophes naturelles.
Le 5 novembre est la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis.
Se préparer à un #tsunami, avec des systèmes d’alerte adéquats & une action précoce peut sauver des vies.
Apprenez-en plus sur ce phénomène, via @UNDRR. https://t.co/Ma6CUvGKOR #TsunamiDay pic.twitter.com/HpXlftnzt3
— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) November 5, 2024
Cette date rend hommage à l’histoire d’Inamura-no-hi, où, en 1854, un village japonais fut sauvé grâce à un acte d’alerte exemplaire.
L’initiative s’inscrit dans un contexte international marqué par des drames majeurs, comme le tsunami de 2004 dans l’océan Indien, qui a souligné l’urgence d’une meilleure préparation.
L’objectif est d’encourager la prévention, l’éducation et la coopération mondiale afin de protéger les populations côtières, de plus en plus exposées à ce risque dévastateur.
Comprendre les tsunamis : définitions, causes et risques
Un tsunami désigne une série de vagues gigantesques générées par des perturbations soudaines du plancher océanique, telles que des séismes sous-marins, des glissements de terrain, des éruptions volcaniques ou, plus rarement, la chute de corps célestes.
La majorité des tsunamis meurtriers, comme celui de l’océan Indien en 2004 (230 000 morts), sont liés à des séismes de forte magnitude.
C’était il y a 20 ans ⏪ Le 26 décembre 2004, un tsunami dans l’océan Indien cause la mort de plus de 220 000 personnes.
Retour en archives sur l’une des catastrophes naturelles les plus meurtrières de l’histoire. pic.twitter.com/DoI0Z6xZFE
— INA.fr (@Inafr_officiel) December 26, 2024
Les éruptions volcaniques, à l’image du Krakatoa en 1883, ou les glissements de terrain sous-marins, peuvent également provoquer des vagues dévastatrices.
Face à ces phénomènes imprévisibles, près de 50 % de la population mondiale pourrait être exposée d’ici 2030, soulignant l’importance cruciale de la prévention et de l’alerte précoce.
Stratégies de prévention et d’alerte précoce
Pour limiter l’impact des tsunamis, des dispositifs de prévention et d’alerte sont déployés à l’échelle internationale et locale.
Les systèmes d’alerte précoce, comme le SATOI dans l’océan Indien, permettent de diffuser rapidement des messages d’alerte grâce à des réseaux de capteurs sismiques et marégraphes.
Des exercices d’évacuation, à l’image de la campagne #GetToHighGround, mobilisent les communautés pour tester les itinéraires et renforcer la réactivité.
Le programme « Tsunami Ready » de l’UNESCO encourage la préparation communautaire via des plans d’action, des outils pédagogiques et une coordination étroite entre autorités, scientifiques et citoyens.
Cette synergie est essentielle pour sauver des vies et bâtir des sociétés plus résilientes face aux catastrophes naturelles.
Mobilisation et actions lors de la Journée mondiale
Chaque 5 novembre, la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis donne lieu à une mobilisation internationale, impliquant écoles, collectivités, entreprises et grand public des zones côtières.
Au programme : exercices d’évacuation grandeur nature, ateliers pédagogiques, simulations de crise, conférences et campagnes de communication.
Ces initiatives visent à tester les dispositifs d’alerte, à renforcer la coordination entre acteurs et à ancrer les bons réflexes face à l’urgence.
La participation collective, encouragée par des campagnes comme #GetToHighGround, permet d’accroître la réactivité et de réduire les pertes humaines.
En s’entraînant ensemble, les communautés développent une culture du risque durable, condition essentielle pour bâtir des littoraux plus sûrs et résilients.




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