Chaque année, le 1er novembre marque un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’alimentation végétale, à l’éthique animale et à l’écologie.
La Journée mondiale du véganisme attire l’attention sur un mode de vie en pleine expansion, porté par des valeurs de respect du vivant et de responsabilité environnementale.
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À travers le monde, de plus en plus de personnes s’interrogent sur l’impact de leurs choix de consommation et découvrent les multiples facettes du véganisme, entre bienfaits pour la santé, engagement pour la planète et compassion envers les animaux.
Histoire et portée de la Journée mondiale du véganisme
Célébrée chaque 1er novembre, la Journée mondiale du véganisme a vu le jour en 1994 sous l’impulsion de Louise Wallis, alors présidente de la Vegan Society au Royaume-Uni, pour marquer le 50e anniversaire de cette organisation pionnière fondée par Donald Watson et Elsie Shrigley.
L’événement vise à promouvoir le mode de vie végan, fondé sur le refus de l’exploitation animale, et à sensibiliser le public aux enjeux éthiques, écologiques et sanitaires du véganisme.
Aujourd’hui, cette journée est relayée dans de nombreux pays à travers des actions éducatives, culinaires et militantes, et marque le lancement du Mois mondial du véganisme, témoignant de l’essor international du mouvement.
Les trois piliers du véganisme et les objectifs de la Journée mondiale
Le véganisme s’articule autour de trois axes majeurs : l’éthique animale, l’écologie et la santé. Il prône le respect du vivant en rejetant toute forme d’exploitation animale, que ce soit dans l’alimentation, l’habillement ou la recherche.
Journée mondiale du véganisme
Le véganisme est un mode de vie qui :
– refuse l’exploitation des animaux
– exclut la consommation de produits d’origine animaleParmi les propositions de la France insoumise 👇(à dérouler 1/5)#Journeemondialeduveganisme pic.twitter.com/DYgklM2Rjw
— Condition animale – La France insoumise 🐢 (@AnimauxInsoumis) November 1, 2024
Sur le plan environnemental, il répond à l’urgence climatique en limitant l’empreinte carbone et la déforestation liées à l’élevage.
Léa, 29 ans, cheffe cuisinière végétale
Côté santé, de nombreuses études soulignent les bénéfices d’une alimentation végétale équilibrée.
La Journée mondiale du véganisme vise ainsi à informer, encourager la transition vers un mode de vie sans cruauté, et à sensibiliser sur l’impact positif de ces choix pour la planète et la santé publique.
Pratiques, actions et initiatives lors de la Journée mondiale du véganisme
À l’occasion de la Journée mondiale du véganisme, une multitude d’événements sont organisés à travers le monde : ateliers de cuisine végétale, conférences sur l’éthique animale, projections de documentaires et marchés dédiés aux alternatives véganes.
Associations, entreprises et influenceurs jouent un rôle clé en animant des campagnes de sensibilisation, en proposant des dégustations ou en relayant des défis sur les réseaux sociaux.
Les particuliers sont invités à tester des recettes végétaliennes, à soutenir des ONG ou à partager leurs expériences en ligne.
Ces initiatives, collectives ou individuelles, contribuent à démocratiser le véganisme et à encourager une réflexion sur nos modes de consommation.
Progression mondiale et disparités du véganisme : chiffres et dynamiques
Le véganisme et le végétarisme connaissent une progression notable à l’échelle mondiale, avec près de 11 % de la population mondiale se déclarant végétarienne ou végane en 2022.
Journée Mondiale du #Véganisme : une fiche pour ne plus confondre le véganisme avec d’autres pratiques qui sont sans rapport ! 🐷 pic.twitter.com/fdWfFdr7V5
— Florence Dellerie (compte inactif) (@FlorenceDell) November 1, 2023
L’Inde domine ce mouvement, forte de traditions religieuses et culturelles, avec 39 % de végétariens. Israël, quant à lui, affiche le taux de véganisme le plus élevé (5 %), soutenu par des politiques publiques et une offre alimentaire innovante.
En Europe, l’Allemagne et le Royaume-Uni se distinguent par des initiatives gouvernementales favorisant les alternatives végétales, notamment dans les écoles.
À l’inverse, la France reste en retrait, freinée par son patrimoine gastronomique.
Cette dynamique mondiale est portée par des préoccupations éthiques, environnementales et sanitaires croissantes.






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