Parler anglais est presque devenu un passage obligé pour avancer dans sa carrière. Pourtant, pour de nombreux Français, la langue reste une barrière difficile à franchir.
Une étude récente menée par le Cercle des Langues révèle que près d’un actif sur deux a déjà refusé une opportunité professionnelle faute d’aisance en anglais.
L’anglais : compétence de base ou simple atout ?
Selon le Cercle des Langues, 57 % des actifs jugent l’anglais indispensable pour trouver un emploi. À l’inverse, seulement 4 % estiment qu’il n’est pas utile.
La langue n’est donc plus un simple “bonus” : elle s’impose comme une compétence de base dans le monde professionnel.
Mais le vrai frein n’est pas toujours technique : il est psychologique. Près de 8 Français sur 10 avouent avoir déjà renoncé à s’exprimer en anglais par peur du regard des autres.
Même ceux qui comprennent l’anglais écrit ou oral peuvent se sentir paralysés lorsqu’il s’agit de parler.
Les employeurs privilégient la pratique
Chez les recruteurs, ce qui compte avant tout, c’est la capacité à communiquer avec confiance.
Les certifications officielles (TOEIC, TOEFL, Cambridge) sont rarement exigées, et concernent seulement 6,6 % des salariés interrogés.
Une forte volonté de progresser
Malgré ces obstacles, les Français restent motivés pour améliorer leur anglais. Près de 9 sur 10 souhaitent progresser dans les prochaines années, et beaucoup sont prêts à investir temps et argent dans leur apprentissage.
- 44 % utiliseraient leur CPF pour se former
- 5 % financeraient eux-mêmes leur apprentissage
- 33 % ajusteraient selon le coût
L’attrait pour d’autres langues
Si l’anglais reste prioritaire, les Français ne négligent pas les autres langues. L’espagnol arrive largement en tête (44 %), suivi de l’italien (22 %).
Les langues asiatiques comme le chinois, le japonais ou le coréen séduisent également, signe d’une ouverture vers de nouveaux marchés et cultures.
- Espagnol : 43,6 %
- Italien : 21,8 %
- Chinois : 7,9 %
- Japonais : 4,3 %
- Coréen : 2,4 %
Au-delà de la langue, une question de confiance
L’étude du Cercle des Langues montre que la maîtrise de l’anglais n’est pas seulement une question de vocabulaire ou de grammaire.
Elle conditionne l’accès à des opportunités professionnelles et, surtout, repose sur la confiance en soi.
Investir dans l’apprentissage de l’anglais devient ainsi un levier stratégique pour s’ouvrir à l’international, évoluer dans sa carrière et se sentir légitime dans un contexte professionnel de plus en plus globalisé.








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